
Mon nom est Karen Helveg Petersen, fondatrice de Radi-Consult, un bureau d’étude danois.
Mes qualifications professionnelles comprennent une bonne connaissance des théories économiques et de l’économie politique telles qu’appliquées aux problèmes de développement. J’ai une maîtrise en science politique et un doctorat en économie. En plus j’ai étudié la philosophie et l’économie politique.
Au cours des décennies récentes mon travail s’est particulièrement concentré sur la gestion des finances publiques (GFM) et l’économie énergétique.
En ce qui concerne la GFM, j’ai une expérience approfondie dans les systèmes de gestion de dépenses publiques, notamment des pays francophones en Afrique. De plus, dernièrement, j’ai conduit des séances de formation dans le cadre d’un programme de GFM pour des participants en provenance des pays bénéficiaires de l’aide danoise.
En économie énergétique je couvre les thèmes de : la structure et l’organisation du secteur, le développment des ressources, l’électrification rurale, la modélisation économique et financière, la tarification et les subventions, ainsi que les aspects financiers et institutionnels des énergies renouvelables, de la conservation énergétique et des changements climatiques. Mon expérience professionnelle comprend également les secteurs du transport et de l’hydraulique.
Généralement, j’ai une compréhension approfondie - acquise au cours de presque 35 ans de vie professionnelle - des thèmes du développement, des secteurs divers et des mécanismes d’appui en plus de la méthodologie pertinente. A l’heure actuelle, je préfère les analyses et diagnostics des problèmes ‘en amont’.
Ma philosophie de développement se résume comme suit:
Les mécanismes du développement sont trop souvent sous-estimés sinon ignorés. Les problèmes sont profonds et liés aux structures de pouvoir écononomique et politique, intérieurs et extérieurs. Au vu de ces entraves, il est essentiel de prévoir d’éventuelles conséquences négatives ou même nulles des interventions. L’appui des bailleurs de fonds peut donner une impulsion dans la direction souhaitée, aider à surmonter des pénuries financières et parfois à arbitrer entre les intérêts divers. Toutefois, les obstacles auxquels font face les pays en développement ou les ‘économies frontières’ comprennent la pénurie des capitaux et une faible position de négociation qui les empêchent d’achever un prix acceptable pour leurs produits d’exportation ou ressources naturelles. En plus, leurs problèmes politico-économiques et leur situation géographique les désavantagent dans le système mondial. Les besoins sont tellement grands qu’ils ne peuvent être satisfaits dans un horizon à court terme. Pour cela les déficits budgétaires et de recettes fiscales menacent, non seulement le développement des secteurs, mais encore ils mettent en cause les réformes des finances publiques. Néanmoins, dans ce dernier domaine, le progrès a été substantiel et les pays qui ont travaillé étroitement avec les bailleurs de fonds ont vu des effets positifs dans le fonctionnement de leurs systèmes d’exécution budgétaire.
Le développement des services modernes énergétiques et d’autres infrastructures dans les pays faibles nécessite des ressources du gouvernement ou un autre appui public, sans se substituer aux contributions bénéfiques et souhaitables de l’initiative locale et privée.
Mes préférences sont les consultations à court terme qui pourraient comprendre plusieurs visites dans le même pays ou sur le même programme.
RADI•consult™
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Karen Helveg Petersen
Nationalité danoise, née décembre 1944 à Odense
Etudes de science politique à l’Université de Aarhus, Danemark, commencées en 1963 et finalisées en 1969 avec une maîtrise. Mémoire de maîtrise, La problématique des ‘valeurs’ dans les sciences sociales, en 1968, sur les positions respectives de l’école anglosaxonne représentée par Karl Popper d’un côté, et de l’école de Francfort (Theodor W. Adorno et Jürgen Habermas) de l’autre. Deux ans d’étude de philosophie à l’Université de Francfort/M, en fait dédiés à l’étude d’économie politique (1969-71). En 1972 nommée professeur assistant à l’Université de Roskilde.
Etudes économiques à Stony Brook, Université d’Etat de New York (1974-79). Doctorat (Ph.D) obtenu en 1979. La thèse intitulée Un modèle des marchés capitaux pour la détermination des taux de change se base sur la théorie ‘q’ de James Tobin où q est l’indicateur de la proportion entre l’indice des prix boursiers des actifs et l’indice des coûts de reproduction des biens d’investissement. Prenant en compte également le marché monétaire et celui des bons de Trésor, les conséquences ont été tirées pour la théorie de détermination des taux de change lorsque ceux-ci flottent. En préparation j’ai entrepris des études de l’histoire et la théorie monétaires.
Officier de Programme (1979-82) au Programme des Nations Unies à Nairobi, Kenya où j’ai acquis des connaissances de l’Afrique Anglophone et du système des Nations Unies ainsi que des faits pratiques de ‘développement’.
Conseiller Economique (1983-85) auprès de la Délégation de la Commission des Communitées Européennes à Brazzaville, Congo. Familiarisation avec l’Afrique Francophone et la Commission Européenne.
Officier d’Opération et ensuite Coordinateur de Pays (1986-92), Banque interaméricaine de Développement. J’ai travaillé avec les pays caraïbes, notammet la Guyane et Trinité et Tobago, mais aussi Haiti et Suriname. Le poste comprenait des liaisons étroites avec la Banque Mondiale et le FMI.
Consultant Principal, Carl Bro International (maintenant Grontmij) (1993-2005). Consultations en Afrique, Amérique Latine et Asie en plus de l’Europe de l’Est (1993-95 notamment).
Consultant Indépendant et Directeur de Radi-Consult (2005 - ). Les projets entrepris de 1993 à ce jour sont détaillés dans le cv long.
Diplômes et cours de formation: Examen des Nations Unies dans les langues française et espagnole à Nairobi. Passé des cours universitaires en microéconomie appliquée – analyse coûts-avantages (Johns Hopkins School of Advanced International Studies), gestion des finances et analyse avancée d’investissements (American University Programme MBA) en plus de la langue russe (George Washington University). Diplôme en cointégration (économétrie) de l’Université de Copenhague 2006.